Article 2: Combattre la légende répandue par les "protecteurs" des prédateurs que ces derniers
              ont leur  place en Europe occidentale (France, Espagne, Italie et Suisse).

 

Le Concept loup est mort

12 août 2009 -GILLES BERREAU

Secrétaire de l'association de défense contre les grands prédateurs, le Haut-Valaisan
Jürgen Rohmeder estime que la Suisse ne doit plus protéger cet animal.

Après les trois ordres de tirs du loup décidés en Suisse, dont deux en Valais, l'association de défense contre les grands prédateurs, qui fête ses dix ans, estime que l'on assiste ni plus ni moins à la fin du beau projet de réintroduction du loup en Suisse. «De toute évidence, le
retour du loup n'est pas possible», estime son secrétaire, Jürgen Rohmeder. «Après les méfaits du loup cet été, il est maintenant temps de procéder à un freinage d'urgence. Il faut que la Suisse dénonce la Convention de Berne protégeant strictement le
loup. Le nombre de ces grands canidés explose désormais à travers le monde, au Canada, en Inde, en Sibérie. Son retour n'est plus une priorité chez nous. 120 ans après avoir supprimé les derniers prédateurs, leur réimplantation représente une intervention artificielle inadmissible.»

Le loup de Ferret

«C'est le retour du loup dans le val Ferret qui a été le déclencheur de la création de notre groupement en 1999. Ce dernier compte une soixantaine de membres, dont des éleveurs de moutons, en Valais, au Tessin, ainsi que dans divers cantons alémaniques. A l'époque, j'ai cru à un animal malade, avant de comprendre qu'il n'était pas revenu de lui-même. Et qu'il s'agissait d'un retour orchestré» se souvient Jürgen Rohmeder, de Bitsch. Membre fondateur de l'association avec un autre Haut-Valaisan, Hans-Peter Gsponer de Stalden, ce pharmacien à la retraite estime que la Suisse actuelle est incompatible avec le loup en liberté. «Un loup ne peut vivre dignement une existence normale chez nous, avec l'omniprésence de l'homme notamment.»

«Coexistence impossible»

Pour le secrétaire de l'association, «le conflit avec les éleveurs de moutons et de chèvres ne peut être résolu. Bien que constamment amélioré, le Concept loup et ses dépenses somptuaires est un échec en matière de coexistence.»
Selon lui, cette réintroduction ratée a produit un sacré remue-ménage. «Le loup a produit des conflits entre le Conseil d'Etat valaisan et Moritz Leuenberger, les randonneurs et le WWF, les biologistes et les agriculteurs, la ville et la campagne.» Quant à la double requête du WWF de consacrer les subventions aux éleveurs respectant le Plan loup et d'exiger une meilleure protection des troupeaux, Jürgen Rohmeder estime «que ce n'est pas adéquat. Dépenser des millions pour quelques loups, ce n'est pas sérieux. Il faut aussi prendre en compte la douleur réelle des éleveurs et des bergers, surtout dans le Haut-Valais où les troupeaux sont plus petits.» Et Jürgen Rohmeder d'avertir: «Si le WWF dépose un recours contre les tirs autorisés ces dernières semaines, nous organiserons une manifestation à Berne, comme ce fut déjà le cas en 2003.» Avec à nouveau des moutons à nez noir parqués devant le Palais fédéral?

 

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Bilan des attaques

Un graphique qui montre bien l'augmentation des attaques du loup et du nombre de victimes par attaque.

 

Pas de loups s.v.p.

Le conseiller aux Etats, M. Théo Maissen, du canton des Grisons, a déposé une motion pour que le loup ne soit plus un animal protégé en Suisse. Il s'exprime de la façon suivante:
 

"Je suis opposé à la réintroduction du loup dans notre pays. C'est pourquoi j'ai demandé par voie de motion que l'on abroge le statut d'animal protégé qui lui est accordé.

On évitera ainsi les conflits stériles avec les éleveurs de moutons. Une cohabitation n'est en effet pas réaliste. De manière plus générale, ce grand prédateur n'a tout simplement pas sa place chez nous. La région alpine est trop petite, trop peuplée et trop importante comme zone touristique pour que nous puissions nous payer le luxe de l'accueillir et de le protéger.

Cette protection est d'autant moins nécessaire que le loup n'est pas une espèce menacée
sur la planète. Il est encore très présent en Roumanie, en Russie, en Mongolie mais aussi en Finlande, en Pologne, en Suède et dans nombre d'autre pays."

 

 

La voie du bon sens.

Un grand merci ! à " Pro-natura".
En effet grâce à sa démonstration ( Romulus ) il n'y a plus de doute. La preuve est faite qu'il est impossible, même à un seul loup, de survivre sur le territoire de notre pays. Avec ses 40'000 km de routes principales et secondaires, ses chemins vicinaux ou forestiers, ses milliers de kilomètres de chemins de fer, ses centaines de remontées mécaniques, ses dizaines de pistes pour avions et ses 5millions de véhicules de tous genres, en regard de ses 41'288 kilomètres carrés et de ses 157 habitants au kilomètre carrés. Contre 12'000'000 de kilomètres carrés pur la Sibérie et 2,1 habitants au kilomètres carré, la preuve n'est plus à faire.
Encore merci à "Pro-natura" Pour sa démonstration et maintenant il ne reste plus qu'à renoncer au concept loup, à oublier les ours et à cesser de capturer des lynx à l'ouest du pays pour les transférer à l'est, mais de mieux utiliser l'argent du contribuable, pour leur offrir un billet simple course, pour ce qui est leur véritable patrie, les pays de l'est européen.

S. Würsten
CH-1052 Le Mont