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Article 3: Donner une information
honnête à la population suisse sur l'avenir sans issue que
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Le concept ours: Après le concept lynx, après le concept loup, voici le concept ours. Ces animaux ont été décrétés totalement protégés, donc non chassables en Suisse, puisque les autorités fédérales ont signé la convention de Berne en 1972. Depuis le 1er août 1996, seul l'Office fédéral de l'environnement est compétent pour autotiser exceptionnellement le tir ou la capture des loups et des ours en cas de dommage insupportable. N'ayant en vue que la biodiversité de la faune en Suisse, les fonctionnaires fédéraux prennent des décisions au mépris des autorités cantonales, au mépris des éleveurs de moutons, au mépris des agriculteurs de montage, au mépris de la loi sur la protection des animaux. Dans certains cantons, le braconnage a éliminé le lynx et le loup. Dans d'autres parties de la Suisse, les lynx perdurent sous la menace constante de tirs illégaux et d'emprisonnements. Les essais de réhabilitation du loup ont été un fiasco. Dans un pays surpeuplé, sillonné de rails et de routes, envahi par le tourisme, on veut nous faire croire qu'il y a encore de la place pour ces grands prédateurs, qui, pour survivre, doivent disposer de victimes parmi les chevreuils, les cerfs et les moutons. Ce ne sont ni les lynx, ni les loups, ni les ours qui mangent de l'herbe. Il leur faut des victimes à déchirer, et non seulement une seule pour se nourrir, mais plusieurs, par ardeur de tuer, d'une façon sanguinaire. On voit des moutons gravement blessés, agonisants, essayer de s'enfuir le ventre ouvert et les intestins pendants, alors que la loi sur la protection des animaux exige une mise à mort propre. Lorsqu'on a lu le livre de Martine Desmonts " Valais, pays des loups et autres carnassiers ", on est renseignés sur la tragédie du massacre des moutons par les loups et on comprend aisément la révolte des éleveurs de moutons. Il faut savoir ce que l'on veut: ou bien la Suisse est un pays d'élevage, de cultures et de villes, ou bien la Suisse est un parc national pour espèces protégées. Il faut choisir. Voici résumées les propositions fédérales pour accueillir l'ours : on cite ses différents comportements possibles.
L'ours ne peut pas être tiré s'il attaque du bétail ou provoque d'autres dégâts matériels, mais n'agresse l'homme que s'il est provoqué. Selon le concept ours, le pubic doit être informé et mis en garde. Voilà donc le public renseigné et rassuré !!! Le citoyen Suisse risque tout au plus de voir ses troupeaux déchiquetés, ses ruches pillées, ses vergers ravagés, être blessé ou tué. Chaque partisan du retour des grands carnassiers en Suisse devrait surveiller un troupeau ne serait-ce qu'un été. Ensuite, il pourrait émettre une opinion valable sur ces prédateurs, dont un adage russe dit: le loup a eu pitié de la jument. Il lui a laissé la crinière et la queue. Pourquoi s'obistiner dans des considérations aberrantes alors qu'on sait que lynx, loups et ours seront reçus par le braconnage et éliminés impitoyablement. A quand des votiations cantonales au sujet du retour de ces prédateurs, qui n'ont eux-mêmes pas de prédateurs ? On rétorque que les éleveurs lésés sont indemnisés : ils préfèrent ne pas voir leurs moutons massacrés et vivre du produit de leur travail. Alors que le Conseil fédéral veut faire des économies, il dilapide des millions pour des concepts, des projets qui sont mort-nés, entretenir des fonctionnaires, payer des chiens de troupeaus, réparer des dommages. Et ces millions, c'est l'argent du conrtibuable, toujours lui. Ces grands carnassiers ne sont pas en voie de dispartition, il y en a des millers dans des pays pouvant leur garantir un espace vital suffisant. Interviewé à la Radio suisse romande, le conseiller nationnal, M. John Dupraz, vice-président de l'Union suisse des paysans a eu ce mot : " Que les énergumènes qui veulent voir des ours en Suisse en mettent un dans leur jardin ; je n'y vois aucun inconvénient. " Lorsqu'on veut réintroduire une espèce animale, plusieurs questions doivent être posées et les réponses doivent être conséquentes, sinon il faut s'abstenir :
Que chaque lecteur du "Courrier des Bêtes" veuille bien répondre à ces questions. Il en tirera lui-même ses propres conclusions au sujet du concept ours, qui a été mis en consultation. Résultat : l'ours ne sera pas bien accueilli en Suisse ; certains même prétendent qu'il n'y a pas sa place. Courrier de Bêtes, juin 2006, N° 411 |
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L'ours mangeur d'hommes Les deux photos ci-dessous sont celles
d'un ours d'Alaska. Il pesait environ 800kg et attaqua un homme travaillant
pour le service des forêts, l'homme vida son fusil semi-automatique
dans la direction de l'ours, il tomba à quelques mètres
de lui, mais était toujours en vie.
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Citation d'un dépliant de Pro-Natura:
Dans les régions à ours d'Italie, d'Autriche, de Slovaquie et de Scandinavie; on peut se promener sans courir aucun danger. Si vous vous trouvez nez à nez avec un ours, restez calme et immobile, parlez-lui et surtout évitez de fuir précipitamment l'ours s'en ira de lui même. Il est très rare qu'un ours passe à l'attaque. Dans un tel cas, couchez-vous sur le sol et joignez les mains sur la nuque. L'ours s'approchera de vous et constatant que vous êtes inoffensif, il partira. (fin de citation) Ce n'est certainement pas avec de telles légendes que l'on peut prétendre rassurer la population suisse. Un simple rappel des nombreuses attaques annuelles dans les parcs naturels d'Amérique du Nord et du Canada, se terminant souvent par des morts et des blessés. |